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Wildest Dreams

12 août 2008

On peut vaincre avec une épée et être vaincu par

On peut vaincre avec une épée et être vaincu par un baiser.
[Daniel Heinsius]

!!!   

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12 août 2008

ELLE N'EN SORT PLUS DE MA MEMOIRE(...)

collage Ni la nuit, ni le jour(...)

1 juillet 2008

Parenthèse

      ...(Toutes les histoires d'amour sont vaines...

                mais ce sont les tentatives qu'on en fait...

n1176785012_30032410_8798                                                                que l'on appelle Amour...)...     

                                 Photo prise au Child' Rock' Festival...2008

Allez on se dit que la vie est belle, on va de l'avant(...)

              Pleine de joie, de tristesse, d'étonnement et d'admiration, enfin de tous les sentiments que peuvent donner une passion pleine de crainte et d'espérance...

30 juin 2008

" Elle s'embarrassa dans sa robe et fit un

" Elle s'embarrassa dans sa robe et fit un faux pas: elle se servit de ce prétexte pour sortir d'un lieu où elle n'avait pas la force de demeurer et, feignant de ne pouvoir se soutenir elle retourna chez elle". La princesse de Cleves- Mme de La Fayette.

                                  Passive, je suis pensive... alors je me plonge dans des lectures...

Je fais face(...)                        Je cries(...)               Je pleure(...)                Je me purge(...)

Mais je me perds... dans des méandres qui m'étaient encore inconnues...

                    Comme Une envie de rien...         Déprime quand tu nous tiens!

Inclination violente, naturelle ou non?! 

            Trop de flou...                            Trop de fous...

Je me sens aimante mais en meme temps aimant( ce qui peut etre dérangeant pour la personne)...

(Le pouvoir des mots contre les maux)...  Ecrire pour moins subir...

28 juin 2008

Ennui/Morosité/Envie(...)

Les murs sont dénudés, les posters se sont envolés... C'est la fin d'une année...NOSTALGIE... Mais je me dis que le meilleur reste à venir , de beaux jours restent à venir, de belles années aussi... Ces derniers temps, Une rencontre semble changer le cours de mon existence... Mes pensées pullulent... Par milliers... Nombreuses ont une destination précise... Une entrée dans ma vie qui je le souhaite ardemment ne devienne jamais sortie... Bouleversement , chavirement, mon coeur se sent touché... C'est comme un coup de bambou, un coup de bonheur, un coup de coeur... <3 Un enchantement , une illumination... Merci à toi(...)

                      

"L'amour sans une certaine folie ne vaut pas une sardine" =D
[Proverbe espagnol)

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28 juin 2008

No title(...)

                                                -FEU D'ARTIFICE DE PENSEES-

Des pensées débordantes: Ouverture d'esprit/Autrui/Vivre/Exister/Se laisser aller/Démesure/Se confier/S'ennivrer/Rêver/Croire/Embrasser/Préférer/Planer/S'éclipser/Réfléchir/Goûter/

Imaginer/

Fondre en larmes/Rire aux éclats/Ecrire/Résister/Se perdre/Espérer/Souffrir/Savourer/S'épanouir/S'ennuyer/Se manquer/Désespérer/Sourire/Réfléchir/Agir/Etre/Paraitre/Envisager/Dévisager/Adorer/

Envier/

Fuire/Se fuire/Plaire/Rester/S'étonner/Délirer/Devenir/Désarmer/Concevoir/Se connaitre/Savoir/Pouvoir/Réaliser/Choisir/Promettre/Achever/Peindre/Voir/Se retenir/

Se révolter/

Se mettre à nu/Rejetter/Ecouter/Toucher/Devoir/S'attacher/Nier/Scintiller/Se taire/Faire face/Songer/Produire/Déconnecter/Ressentir/Avancer/Retenir/Eclairer/Craquer/

Rencontrer/Partager/Tourner autour/Analyser/Conclure(...)      

                                                       Puissance de Jouir/Puissance de se réjouir(...)

Et Aimer?...n1176785012_30067634_3994 Qu'en est-il de l'amour?...                                         Photo prise à Barcelone...Eté 2007...

28 juin 2008

1914...Rappelle-toi cette année là... Une réalité frappante...

                                                       Cette nuit-là.

" Je m'en souviens comme si c'était hier de cette nuit atroce; elle me hante pour l'éternité.  Hiver 1914, sur le Chemin des Dames, le front de tous les dangers. Je voulais combattre l'ennemi, lutter pour la France, et montrer à mon épouse que j'étais un homme. Dans les tranchées pleine de boue, le froid assassin nous coupait les bras et les jambes, l'odeur âcre du sang séché nous pourrissait les narines jusqu'à faire exploser nos cerveaux. Les jours étaient longs, très longs, les nuits interminables, au milieu des rats et de la puanteur des cadavres. Je pensais à l'amour de ma vie, heureusement que Clément était là, mon frère, mon ami, celui avec qui j'avais passé mon enfance sur les bancs de l'école, mon seul repère dans ce monde. Heureusement, dès que la nuit tombait, les bruits et les hurlements laissaient place au silence. La trève commencait, les bombardements cessaient.

                                                               * * *

Une nuit, alors que mes paupières commençaient à se fermer et que la fatigue m'envahissait, nous étions Clément et moi enroulés l'un dans l'autre comme deux enfants pour se tenir chaud, quand, soudain ,un bruit de tonerre nous claqua les tympans et une chose lumineuse comme une étoile filante s'abattit sur l'un de nos compagnons. Des cris stridents perçèrent le silence; je compris, à cet instant, dans quelle putain de guerre on était, les allemands venaient d'attaquer par surprise. Chacun se mit à courir, pris de peur et de panique comme dans une fourmilière, à la recherche de son masque à gaz et de sa baillonnette; avec quelque part le sentiment que cela ne servait plus à rien car nous étions attaqués de toute part à la grenade, à la mitrailleuse, au lance-flamme sans pouvoir distinguer les ennemis aux tenues vertes difficilement repérables. Certains d'entre nous cherchèrent à sortir de ce trou au plus vite pour faire face, mais pas d'issue possible, nous étions fait comme des rats... Des corps se mirent à bruler devant moi, d'autres se déchirèrent sur les barbelés, d'autres encore, tombèrent sous l'effet meurtrier des gaz. De toute part, des cris d'agonie montaient dans le Ciel en même temps que des prières à Dieu. Ce n'était plus la guerre, c'était une véritable boucherie, un véritable carnage, c'était la nuit la plus horrible, la plus immonde de mon existence. Je pensais à mon amour, à ma femme, à cet enfant qu'elle portait, que j'avais tant désiré et que je ne verrai peut-etre jamais. Que deviendraient-ils sans moi? Tout était perdu maintenant, il n'y avait plus assez d'hommes pour creuser une sape, ce qui aurait peut-etre pu nous sauver la vie.

Quand tout à coup, je pensais à Clément, Clément, mais où était-il dans tout cet enchevêtrement de cadavres inanimés. J'essayais de retourner tous ces corps sans vraiment regarder ce que j'avais en face de moi. Pour la première fois de ma vie, j'avais peur, peur de quoi, je ne savais plus, d'ailleurs je ne savais plus rien, je voulais retrouver Clément. Seul cela comptait à mes yeux. Une question incessante revenait à mon esprit, comment faire, comment faire dans ce charnier.

Quand soudain, je vis au sol un médaillon, son médaillon: mon frère n'était pa loin. La rage m'envahit, la haine aussi, quand je le vis là, gisant sur le sol, amputé d'une jambe, ne parlant plus. J'avais de plus en plus mal; je sentais un liquide coulait sur mon visage, c'était du sang, oui, c'était mon sang, un obus m'avait touché à la tête... Une idée me vint; celle de cacher Clément et moi-même sous un tas de cadavres car à mon sens, nous étions tous morts...       Ce fut à nouveau un grand silence...

Au bout de plusieurs heures, de plusieurs nuits ou de plusieurs jours, je ne sais plus. Mon corps se mit à avoir froid, je tremblais, une sensation nouvelle m'envahissait, je ne savais pas ce que c'était, je ne savais plus où j'étais. Le visage de ma femme m'apparut ainsi que celui de Clément, il était là, à côté de moi, sans jambes, sans vie. Le sol était blanc, tout blanc, le Ciel était blanc... Je pris Clément sur mes épaules et nous partimes, ensemble sur ce chemin blanc.

                                                             ***

             Aujourd'hui, chaque hiver, lorsqu'il neige je pleure des larmes de sang(...)"

Esquisse d'une nouvelle... J'étais alors en Première lorsque son écriture commenca...

 

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